Il m’aura fallu si peu de temps…
Frontière incertaine...
Mademoiselle Heliar…
…de son prénom et de son nom Voigtlander!
Cela faisait un certain temps déjà que cette lentille, (d’aucuns diraient cet objectif) se morfondait sur une étagère, parmi tous ses semblables, généralement beaucoup plus jeunes.
Chaque fois que je croisais son regard, elle semblait me supplier…
Alors aujourd’hui, j’ai craqué, délicatement, j’ai ôté ses vieux habits, tous ces cylindres de cuivre et autres métaux, de fabrication plus ou moins artisanale, (du cousu main en quelque sorte) j’usqu’a ce qu’apparaisse son petit corps frêle et délicat!
Puis je lui ai confectionné de nouveaux habits, en l’occurrence, l’hélicoïde d’un vieil objectif Pentax 50mm monté sur ce bon vieux K5.
Ensuite je lui ai demandé, si elle le voulait bien, pour me remercier de capter deux ou trois images.
Et depuis je suis muet…. D’admiration…?
Voigtlander & Sohn Braunschweig Heliar 4.5 51mm, certainement a l’origine un objectif pour chambre, pourrait dater des années 1910-1915?
Ce qui est remarquable avec cet objectif, malgré son âge, un siècle! c'est sa bonne définition, et surtout sa très bonne correction des aberrations chromatiques!
Tout cela restant a confirmer!
Le gobe goutte...!
Par ces temps de grand froid, sous les avants toits des maisons on fait d’étranges rencontres…!
Ainsi ce matin, j’ai croisé le chemin du gobe goutte!!
Peut être ne l’avez vous jamais rencontré?
Je vous avoue volontiers que moi même jusqu'à aujourd’hui j’ignorais son existence!
Je l’ai trouvé a l’affût entre deux stalactites de glace, des chandelles comme nous les appelions quand nous étions enfants!
Je l’ai observé un long moment, qui tentait de gober les gouttes qu’un pale rayon de soleil parvenait a extraire de la glace.
Est-ce par maladresse, mais les gouttes tombaient l’une après l’autre sans qu’il puisse en prendre une seule…
Alors m’en voudrez vous beaucoup si j’avoue avoir un petit peu triché pour qu’il ne rentre pas bredouille ce soir…
…a moins qu’il n’ait lui même la faculté d’allonger sa lèvre inférieure comme d’autres animaux le font avec leur langue…?
Finalement je ne sais plus très bien!!
Le clown se meurt...
Ou comment une simple flaque d’eau glacée, un matin d’hiver par les chemins de traverse, me ramène vers la figure du clown…
…celui que Giani Esposito a si magnifiquement chanté!
Et par cheminement, a d’autres très belles interprétations, je pense a Raymond Devos, Anne Vanderlove, Angelique Ionaltos, Jeanne-Marie Sens, Bernard Lavilliers ,et d’autres encore…
S’accompagnant d’un doigt
ou quelques doigts le clown se meurt
sur un petit violon et pour quelques spectateurs….
D’une petite voix comme il n’en avait jamais eue
il parle de l’amour de la joie, sans être cru...
Se voi non comprendete si vous ne comprenez pas
almeno non ridete
au moins ne riez pas !
Tombée du ciel...
Quelle drôle d’idée!!…
Vla-ti-pas que les bonhommes de neige se mettent a pousser comme des champignons!
Tous seuls comme des grands!!
Même pas besoin de plonger mes petites mains… heuh pardon! mes vieilles mains de papi dans la neige.
Et la! est-ce... un nounours? qui ferme les yeux, peut être en hibernation, a moins qu’il ne fasse semblant?